1 Aralık 2007 Cumartesi

Les pollens qui ouvrent leurs voiles au vent

Plusieurs plantes dans le monde utilisent le vent pour disséminer leur pollen pour la continuité de l'espèce. Les plantes comme le chêne, le saule, le peuplier, les pins, les herbes, le blé etc. sont pollinisées par le vent qui prend les particules minuscules sur les plantes, les transportent vers d'autres plantes de la même espèce, et ainsi assure la fertilisation.
Il y a beaucoup de points que les scientifiques n’ont pu expliquer, et des questions sans réponses au sujet de la pollinisation par le vent. Par exemple, comment chacune des centaines de variétés de pollen portées par le vent reconnaissent les plantes de leur propre espèce ? Comment est-ce que le pollen atteint les organes femelles de la plante sans rester collé ailleurs ? Bien que les probabilités de fertilisation sont assez faibles, comment se fait-il que des centaines de plantes soient fertilisées de cette manière, et ce, depuis des millions d'années ?
Pour apporter des réponses à ces questions, Karl J. Niklas de l'Université Cornell, et son équipe, ont étudié les plantes qui utilisent la pollinisation par le vent. Leurs résultats sont extrêmement surprenants. Niklas et son équipe ont découvert que ces plantes ont des fleurs qui possèdent une structure aérodynamique leur permettant d'attraper de grandes quantités de pollen dans l'air.
Quelle est cette structure aérodynamique ? Quel effet a-t-elle ? Pour fournir des réponses à ces questions, nous devons d'abord expliquer ce que signifie "structure aérodynamique". Les forces qui naissent dans les courants d'air agissent sur les corps bougeant dans l'air. Grâce à ces forces connues comme forces aérodynamiques, les corps qui réussissent à se déplacer dans l'air sont connus comme des "corps structurellement aérodynamiques". Certaines plantes qui utilisent la pollinisation par le vent utilisent cette structure aérodynamique de façon plus efficace. Le meilleur exemple sont les pommes de pin.