18 Aralık 2007 Salı

Le miracle de la photosynthèse

La Terre est une planète spécialement créé pour accueillir la vie, elle fournit un environnement qui peut supporter la vie, grâce aux équilibres très sensibles qui la constituent, depuis les niveaux de gaz dans l'atmosphère jusqu'à sa distance avec le soleil, depuis l'existence des montagnes jusqu'à la présence d'eau buvable, depuis la grande variété de plantes jusqu'à la température.

Pour que les composants qui constituent la vie puissent survivre, les équilibres physiques et biologiques doivent être maintenus. Par exemple, si la gravité est indispensable aux êtres vivants pour vivre sur terre, les substances produites par les plantes sont autant nécessaires pour la continuité de la vie.

Comme indiqué précédemment, le procédé par lequel les plantes produisent ces substances organiques est appelé photosynthèse. Ce processus de photosynthèse, qui est la production par la plante de sa propre nourriture, est ce qui différencie les plantes des autres êtres vivants. Ce qui fait cette différence est l'existence de structures dans les cellules des plantes (contrairement aux cellules humaines ou animales) qui peuvent utiliser directement la lumière du soleil. A l'aide de ces structures, les cellules des plantes transforment l'énergie venant du soleil, que les êtres humains et les animaux absorbent à travers la nourriture, en une autre énergie et la stocke, grâce à des moyens spéciaux. De cette manière, le procédé de photosynthèse est complété.
Bien sûr, ce n'est pas la plante qui exécute ce processus, ni les feuilles, ni même l'ensemble des cellules de la plante. C'est un petit organite qui se trouve dans les cellules des plantes, appelé "chloroplaste", qui donne leur couleur verte aux plantes, qui exécute ces processus. Les chloroplastes mesurent un millième de millimètre, et ne peuvent donc être observés qu'à l'aide d'un microscope. La membrane du chloroplaste, qui joue un rôle primordial dans la photosynthèse, n'est large que d'un centième de millionième de mètre. Comme on peut le voir, ces dimensions sont extrêmement petites, et tous les processus se déroulent dans cet environnement microscopique. C'est une des incroyables caractéristiques de la photosynthèse.

La perfection de la création des plantes

Il y a des systèmes extrêmement compliqués compressés dans un corps vert minuscule. Ces systèmes complexes dans les feuilles fonctionnent parfaitement depuis des millions d'années. Comment se fait-il que ces systèmes soient apparus dans une zone aussi minuscule ? Comment la conception si complexe des feuilles s'est produite ? Est-ce possible qu'une conception si unique et parfaite soit apparue par elle-même ?

Si nous posons ces questions aux défenseurs de la théorie de l'évolution, leur réponse sera toujours la même. Ils mettront en avant des explications et des hypothèses qui n'ont aucune logique et qui sont mutuellement contradictoires. Ils essaieront de répondre à la question suivante : Comment d'innombrables variétés de plantes, d'arbres, de fleurs, de plantes aquatiques, d'herbes et de champignons "sont apparues" ? Mais sans succès.

Quand on examine les théories des évolutionnistes concernant le développement des feuilles, on se rend compte qu'elles sont pleines d'affirmations dénuées de sens, voire même ridicules. Une d'entre elles ("telome theory") suggère que les feuilles sont le résultat de fusions et de branchements répétés des tiges. Considérons les questions que soulève cette affirmation non fondée :

- Comment ces fusions et ces branchements se sont-ils effectués ?
- Sous quelles coïncidences se sont-elles transformées en feuilles, avec leur conception et construction totalement différentes ?
- Comment des centaines, non, des millions de variétés de plantes, fleurs, arbres et herbes sont-elles apparues à partir de ces plantes primitives ?
Les évolutionnistes n'ont aucune réponse scientifique et logique à donner à ces questions. Comme sur n'importe quel sujet, les évolutionnistes ne peuvent produire d'autre explication concernant l'apparition des plantes que des scénarios fictifs basés entièrement sur leur imagination.

Selon une autre théorie sur le sujet ("enation theory"), les feuilles auraient évolué à travers de simples excroissances des tiges.

Examinons une nouvelle fois les questions qui se posent à partir d’ici.
Comment sont apparues ces excroissances à certains endroits du corps de la plante, pour se transformer en feuilles ?
Comment se sont-elles transformées en feuilles avec des constructions parfaites et dans d'innombrables variétés plus tard ?
Comment les tiges, sur lesquelles ces excroissances apparaissent, sont-elles venues au monde?
Les évolutionnistes n’ont pas de réponse scientifique à de telles questions.
Ce que les darwinistes veulent expliquer est ce qui suit : Les plantes sont apparues sous le fait d'événements qui ont eu lieu par coïncidences. Les tiges et les branches sont apparues par coïncidences, la chlorophylle est apparue dans les chloroplastes par une autre coïncidence, les différentes couches des feuilles sont une autre coïncidence, chaque coïncidence survenant à la suite de l'autre, et finalement, des feuilles sont apparues, avec leur construction particulière et sans défaut.

A ce niveau, le fait que toutes ces structures dans les feuilles, apparues par coïncidences, ont du apparaître au même moment est une vérité qui ne peut et qui ne doit pas être ignorée. Selon les évolutionnistes, tous les mécanismes d'une feuille sont apparus progressivement par le biais de coïncidences au cours du temps. Et la même logique évolutionniste prédit que les organes ou les systèmes qui ne sont pas utilisés disparaîtront.. Puisque tous les mécanismes des feuilles sont liés entre eux, on ne peut dire qu'un d'entre eux est apparu par coïncidence. Car selon la deuxième étape de la logique évolutionniste, ce mécanisme aurait déjà disparu puisqu’il ne servait à rien. Pour cette raison, afin que les plantes restent en vie, tous les systèmes complexes dans leurs racines, tiges et feuilles ont du tous exister dès le début.

Comme tous les êtres vivants au monde, les plantes ont été créées avec des systèmes parfaits, et, à partir du moment de leur création jusqu'à aujourd'hui, ont existé sans changements dans leurs caractéristiques. De la chute des feuilles, jusqu'à leur orientation vers le soleil, de leur couleur verte jusqu'au bois de leurs corps, depuis l'existence de leurs racines, jusqu'à l'apparition de leurs fruits – toutes leurs structures sont parfaites. Même avec la technologie actuelle, il est impossible d'imiter ou de reproduire des systèmes similaires (le processus de la photosynthèse par exemple).

Cette complexité est une des preuves que les feuilles ne sont pas apparues par hasard. Les feuilles possèdent des structures spécialement conçues, pour satisfaire les besoins des plantes dans leur production de nourriture et pour respirer. L'existence de conceptions particulières prouve l'existence d'un concepteur. Les détails et la perfection de la conception nous montre la connaissance, l'intelligence et l'art de ce concepteur. Il n'y a aucun doute que c'est Allah, Seigneur de tous les mondes, Qui a créé les feuilles avec cette conception parfaite.

Les stomates: une conception sans défaut

Ces pores microscopiques à la surface des feuilles ont le rôle de transférer la lumière, l'eau et le CO2 nécessaire à la photosynthèse depuis l'atmosphère. Les stomates possèdent une structure qui leur permet de s'ouvrir ou de se fermer à volonté. Quand ils s'ouvrent, l'oxygène et la vapeur d’eaux situées entre les cellules des feuilles sont échangées contre le dioxyde de carbone requis pour la photosynthèse. De cette façon, l'excédent de production est libéré, et les substances nécessaires sont absorbées.

Un des aspects intéressants des stomates est qu'ils se trouvent en général en dessous des feuilles. De cette manière, les effets néfastes de la lumière du soleil sont réduits au minimum. Si les stomates, qui libèrent l’eau, étaient situés sur le dessus des feuilles en grand nombre, ils seraient exposés à la lumière sur de longues périodes. Dans une telle situation, les stomates libéreraient continuellement de l'eau du fait de l'exposition continue à la chaleur, auquel cas la plante mourrait d'une perte excessive d'eau. Grâce à cette caractéristique particulière, la plante est empêchée d'être endommagée par des pertes d'eau.

Les stomates sont formés par des cellules en forme de saucisses. Leur structure concave permet l'ouverture des pores, qui permet à son tour l'échange des gaz entre les feuilles et l'atmosphère. L'ouverture des pores dépend de conditions extérieures (lumière, chaleur, humidité et niveaux de dioxyde de carbone) et de l'état interne de la plante, en particulier ses niveaux en eau. L'ouverture ou la fermeture des pores régule l'échange des gaz et de l'eau.

Il y a des détails très précis dans la structure de ces pores, qui ont été conçus avec tous les facteurs externes à l'esprit. Comme on le sait, les niveaux d'humidité, de chaleur, de gaz, de pollution de l'air changent en permanence. Les pores des feuilles possèdent des structures qui peuvent s'adapter à toutes ces conditions changeantes.

On peut expliquer tout cela avec un exemple. Chez des plantes comme la canne à sucre et le maïs, qui sont exposées à la chaleur et à un air sec pendant de longues périodes, les pores restent complètement ou partiellement fermés tout au long de la journée afin de conserver l'eau. Ces plantes doivent aussi absorber le dioxyde de carbone dans la journée pour la photosynthèse. Sous des conditions normales, les pores devraient rester aussi ouverts que possible. Mais c'est impossible. Car dans ce cas, les plantes perdraient continuellement de l'humidité par leurs pores et mourraient rapidement. Pour cette raison, les pores doivent rester fermés.

Mais ce problème a aussi été résolu. Certaines plantes qui vivent dans des climats chauds, ont une pompe à dioxyde de carbone qui aspire le gaz de l'air plus efficacement vers la feuille. Ainsi, ces plantes utilisent des pompes chimiques pour absorber le dioxyde de carbone dans leurs feuilles, même si leurs pores sont fermés. Si ces pompes étaient absentes, les plantes ne seraient pas capables de produire de la nourriture, car elles ne pourraient pas absorber de dioxyde de carbone, et elles mourraient. C'est un signe que ces pompes chimiques complexes n'ont pu apparaître comme le résultat d'une série de coïncidences au cours du temps. Ce système ne peut fonctionner efficacement que lorsque tous ses composants sont réunis. C'est la raison pour laquelle il n'y a aucune chance que les stomates soient apparus et aient évolué par le biais de coïncidences. Les stomates, avec leur construction extrêmement particulière, ont été créés pour accomplir leurs tâches de la manière la plus sensible.

La structure générale des feuilles

Qu'on les étudie du point de vue de leur structure générale ou de la microbiologie, on s'apercevra que les feuilles possèdent des systèmes détaillés, planifiés et très complexes pour produire autant d'énergie que possible. Afin que les feuilles produisent de l'énergie, elles doivent récupérer de la chaleur et le dioxyde de carbone de l'extérieur. Tous les systèmes des feuilles ont été conçus afin de récupérer ces deux éléments de la manière la plus facile. Examinons tout d'abord les structures externes des feuilles.
Les surfaces externes des feuilles sont grandes. Cela permet l'échange des gaz (comme l'absorption de dioxyde de carbone et le rejet d'oxygène, par exemple) nécessaires à la photosynthèse.

Les formes plates et larges des feuilles permettent à toutes les cellules d'être proches de la surface. Grâce à cela, l'échange de gaz est plus facile, et la lumière du soleil peut atteindre toutes les cellules qui mettent en œuvre la photosynthèse. Imaginons ce qui arriverait autrement. Si les feuilles n'étaient pas plates, larges et minces, mais avaient des formes géométriques aléatoires ou insensées, elles ne seraient capables d'exécuter la photosynthèse que dans les régions qui ont un contact direct avec le soleil. Cela signifierait que les plantes ne seraient pas capables de produire assez d'énergie et d'oxygène. Le résultat le plus important pour les êtres vivants serait certainement l'apparition d'un déficit d'énergie dans le monde.

Les systèmes spécialement "planifiés" ne s'arrêtent pas là. Le tissu des feuilles possède une autre propriété importante. Grâce à elle, le phototropisme, ou mécanisme d'orientation vers la lumière, survient. C'est la raison pour laquelle les plantes orientent leurs feuilles en direction du soleil, ce qui peut être facilement observé avec des plantes en pots. Afin de comprendre les mécanismes de ces processus qui sont d'une importance vitale, nous devrions examiner rapidement la structure physiologique des feuilles.

Si on regarde une section transversale d'une feuille, on verra une structure en quatre couches.
La première est la couche épidermique, qui ne comprend pas de chloroplastes. Le rôle de l'épiderme, qui recouvre le dessus et le dessous de la feuille, est de protéger la feuille des influences externes. La partie la plus extrême de l'épiderme est recouverte d'une couche cireuse protectrice et résistante à l'eau, appelée cuticule. Lorsqu'on regarde les couches internes de la feuille, on voit qu'elle est généralement constituée de deux couches de cellules. Parmi celles-ci, les cellules riches en chloroplastes sont alignées, sans intervalles entre elles, et constituent une palissade, qui forme le tissu interne. C'est la couche qui exécute la photosynthèse. La couche spongieuse sous celle-ci est la couche qui permet la respiration. Des poches d'air se trouvent entre les couches de cellules dans ce tissu. Toutes ces couches ont des tâches très importantes lors de la construction de la feuille. Ce type d'organisation est d'une extrême importance du point de vue de la photosynthèse, car il permet à la feuille de s'étendre et de mieux distribuer la lumière. De plus, la capacité à mener les processus comme la respiration et la photosynthèse augmente avec la taille de la surface de la feuille. Par exemple, dans les forêts tropicales denses et pluvieuses, il y a une tendance à ce que des plantes aux larges feuilles poussent. Il y a d'importantes raisons à cela. Il est assez difficile pour la lumière du soleil d'atteindre toutes les parties des plantes de la même manière dans les forêts tropicales, car les arbres qui les composent sont tous tassés les uns à côté des autres. C'est ce qui rend nécessaire l'augmentation des surfaces des feuilles afin de capturer la lumière. Dans les zones où la lumière pénètre avec difficulté, il est très important que les surfaces des feuilles soient larges afin que les plantes produisent de la nourriture. Grâce à cette caractéristique, les plantes tropicales sont exposées à la lumière de la manière la plus avantageuse.

On trouve, d'un autre côté, des petites feuilles dans les climats rudes et secs, car sous ces conditions climatiques le problème fondamental est la perte de chaleur, et plus la surface des feuilles est grande, plus l'évaporation de l'eau, et donc la perte de chaleur, augmente. Pour cette raison, la surface des feuilles, qui capture la lumière, a été créée de la façon la plus économique pour que la plante conserve son eau. Dans les environnements désertiques, le rétrécissement des feuilles atteint des proportions exagérées. Les cactus ont des épines à la place de feuilles, par exemple. Dans ces plantes, la photosynthèse est menée dans les tiges. En plus, l'eau est aussi stockée dans les tiges.

Mais ce n'est pas suffisant pour contrôler les pertes en eau. Car quelque soit la petitesse des feuilles, la présence de pores minuscules dans l'épiderme, appelés stomates, signifie que la perte en eau est continuelle. Pour cette raison, l'existence d'un mécanisme compensateur de l'évaporation est essentielle. Les plantes ont un moyen de réguler une évaporation excessive, qui se réalise en contrôlant le degré d'ouverture des stomates, en les ouvrant ou en les contractant selon le besoin.

Les feuilles, à part la capture de la lumière pour la photosynthèse, doivent également prendre le dioxyde de carbone de l'air et le diriger vers les zones où la photosynthèse a lieu. Les plantes réalisent ceci au moyen de pores sur leurs feuilles.

La photosynthèse

Le chimiste, physiologiste et médecin belge du 17ème siècle, Jan Baptist van Helmont, observa la croissance d'un jeune saule dans une caisse de bois contenant une quantité de terre bien determinée et pris diverses mesures au cours d'une de ses expériences scientifiques. Après arrosage, durant cinq ans, avec de l’eau de pluie filtrée sur tamis, il observa que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kg, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 g. Helmont révéla dans cette expérience que la terre dans le pot n'était pas la seule raison de la croissance de ce saule. Puisque l'arbre n'avait utilisé qu'une partie infime de la terre pour pousser, il avait du recevoir des nutriments d'ailleurs.

Cet événement, que Van Helmont essaya de découvrir au 17ème siècle, est la photosynthèse, dont certaines étapes ne sont pas encore comprises de nos jours. En d'autres mots, les plantes produisent leurs propres aliments.

Les plantes n'utilisent pas uniquement le sol pour produire leur propre nourriture. En plus des minéraux du sol, elles utilisent aussi l'eau et le CO2 (dioxyde de carbone) de l'atmosphère. Elles prennent ces matériaux élémentaires et les utilisent dans des usines miniatures dans leurs feuilles, pour réaliser de cette façon la photosynthèse.

La sélectivité des racines

Revoyons nos connaissances en chimie en ce qui concerne les éléments et minéraux qui apparaissent sous des formes variées dans la nature. Où se trouvent-ils ? Quelles substances rentrent dans tel ou tel groupe ? Quelles sont les différences qui se trouvent entre elles ? Quelles expériences ou observations sont requises pour comprendre les étapes ? Si nous regardons ces choses d'un point de vue physique, pouvons-nous établir une classification adéquate de ces substances si elles sont placées en face de nous sur une table ? Pouvons-nous distinguer des minéraux par leur couleur ou leur forme ?

La réponse à toutes les questions ci-dessus est à peu près la même. A moins que quelqu'un soit un expert dans ce domaine, des connaissances partielles ou inadéquates apprises à l'école ou à l'université ne mèneront pas à la bonne solution. Afin de classer nos connaissances des minéraux, prenons cette fois-ci des exemples dans le corps humain.

Il y a un total de trois kilogrammes de minéraux dans nos corps. Beaucoup d'entre eux sont essentiels pour notre santé, et ils sont présents dans les quantités nécessaires. Par exemple, si nous n'avions pas de calcium dans nos corps, nos dents et nos os perdraient leur solidité. S'il n'y avait pas de fer, l'oxygène ne pourrait pas atteindre nos tissus, car nous n'aurions pas d'hémoglobine. Si nous n'avions pas de sodium et de potassium, nos cellules perdraient leurs charges électriques et nous vieillirions rapidement.

Les minéraux sont présents dans le sol de la même manière que dans le corps humain. Leurs quantités, fonctions et les formes sous lesquelles ils se trouvent dans le sol sont toutes différentes, et de nombreux êtres vivants utilisent ces minéraux. Chez les plantes, par exemple, les systèmes ont été réglés afin qu'ils puissent facilement extraire les éléments dont ils ont besoin dans le sol. Tous les éléments doivent aller dans différentes parties de la plante après qu'ils aient été absorbés, chacun d'eux étant utilisé différemment.

Afin de vivre sainement, une plante a besoin d'éléments basiques comme l'azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium et le soufre. Tandis que les plantes peuvent extraire la plupart de ces substances directement depuis le sol, la situation est différente pour l'azote. L'azote représente presque 80% de l'atmosphère en volume, cependant, il ne peut être récupéré ou "fixé" directement depuis l'atmosphère par les plantes. Les plantes satisfont leur besoin en azote en absorbant du sol les nitrates produits par les bactéries du sol.

D'autres éléments sont également nécessaires pour un développement sain. Mais ceux-là sont requis en très petites quantités. Ce groupe inclut le fer, le chlore, le cuivre, le manganèse, le zinc, le molybdène et le bore.

En plus de ces 13 minéraux, les plantes ont aussi besoin des trois blocs de base de fabrication que sont l'oxygène, l'hydrogène et le carbone, et elles les extraient du dioxyde de carbone, de l'oxygène et de l'eau présents dans l'atmosphère. Toutes les plantes ont besoin de ces 16 éléments.

Si ces éléments sont extraits en trop grandes ou trop petites quantités, des troubles variés surviennent dans la plante.

Par exemple, beaucoup d'azote extrait du sol mène à une croissance fragile, surtout sous des températures élevées, tandis que moins d'azote peut former des tâches jaunes, rouges et violettes, réduire les bourgeons latéraux et accélérer le vieillissement. Des déficiences en phosphore mènent à une croissance réduite, à un brunissement du feuillage chez certaines plantes, à des tiges fines, à une réduction des bourgeons et des fleurs et à une perte des feuilles les plus basses. Le phosphore est un élément très important pour la croissance des plantes jeunes et la production de graines. En bref, l'existence de ces ions et leur extraction du sol dans les quantités adéquates sont essentielles pour la croissance saine de la plante.

Qu'arriverait-il si les plantes ne possédaient pas ce mécanisme de sélection d’ions ?

Qu'arriverait-il si les plantes extrayaient tous les types de minéraux, pas juste ceux dont elles ont besoin, ou extrayaient trop ou pas assez de minéraux ? Il n'y a aucun doute que dans ce cas il y aurait de sérieuses perturbations dans le parfait équilibre du monde. Allah a créé un système parfait sur la terre. Allah, Qui est le protecteur de toutes les créatures qu’Il a faites, est notre Créateur.

N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? Et la terre, Nous l'avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux], à titre d'appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant. (Sourate Qaf, 6-8)

Comment les racines récupèrent les ions du sol

Les cellules dans les racines d'une plante sélectionnent des ions particuliers du sol pour les utiliser dans des réactions cellulaires. Elles peuvent facilement récupérer ces ions à l'intérieur d'elles-mêmes, malgré la concentration interne de certains ions qui est mille fois plus élevée que celle du sol. C'est donc un processus extrêmement important.

Sous des conditions normales, un transfert de matériaux s'effectue d'une zone de forte concentration vers une zone de faible concentration, mais comme on l'a vu, l'opposé survient dans les racines qui absorbent des ions du sol. Pour cette raison, ce processus nécessite des quantités d'énergie substantielles.

Deux facteurs influencent le passage des ions à travers la membrane cellulaire : la perméabilité de la membrane et la concentration en ions dans chaque partie de la membrane.

Examinons ces deux facteurs en nous posant quelques questions à leur sujet. Que signifie le fait que la plante choisit les éléments requis dans le sol ? Il faut d'abord comprendre le terme "requis". Une cellule de racine doit connaître tous les éléments d'une plante, un par un, pour satisfaire leurs besoins. Elle doit établir les éléments qui manquent dans toutes les parties de la plante et les identifier comme des besoins. Posons-nous une autre question. Comment est-ce qu'un élément est connu ? Si le sol n'est pas dans un état pur, en d'autres mots s'il y a d'autres éléments mélangés avec lui, qu'est-ce qu'il faut faire pour distinguer un élément parmi tout le reste ?

Est-il possible que quelqu'un puisse différencier des éléments comme du fer, du calcium, du magnésium et du phosphore si elles sont placés devant lui et mélangés ? Comment peut-il les séparer ? S'il a reçu une formation dans ce domaine, il pourra être capable d'en identifier certains d'entre eux. Il lui sera cependant impossible d'identifier le reste. Comment les plantes font-elles la distinction ? Ou plutôt, comment est-il possible qu'une plante connaisse les éléments, et puisse trouver ceux qui sont plus utiles pour elle ? Est-il possible qu'un tel processus puisse avoir eu lieu de la bonne manière depuis des millions d'années par hasard ?

La réponse à toutes ces questions est bien sur "impossible !"

Le système de pression des racines des plantes

Quand la pression interne des cellules des racines est plus faible que la pression externe, les plantes récupèrent l'eau de l'extérieur quand elles en ont besoin. Le facteur le plus important est le niveau de la pression produite par l'eau dans les racines. Cette pression doit être en équilibre avec celle de l'extérieur. Pour cela, la plante doit aspirer de l'eau de l'extérieur quand la pression interne chute. Quand la pression interne est supérieure à celle de l'extérieur, la plante libère de l'eau à travers ses feuilles pour rétablir l'équilibre.

Si le niveau d’eau du sol était un peu plus élevé que d'ordinaire, la plante aspirerait continuellement de l'eau, car la pression externe serait plus forte, et cela l'endommagerait en fin de compte. Si le niveau était un peu plus faible, d'un autre côté, les cellules n'aspireraient jamais d'eau de l'extérieur car la pression externe serait trop faible. Elles devraient même libérer de l'eau pour maintenir l'équilibre des pressions. Dans ces cas, la plante manquerait d'eau et mourrait. Cela nous montre que les racines de la plante contiennent un mécanisme de contrôle d'équilibre qui lui permet de régler le niveau de pression nécessaire à une valeur précise.

10 Aralık 2007 Pazartesi





LES RACINES : FOREUSES NATURELLES

Afin de survivre, les plantes doivent bien mener la photosynthèse, et pour cela elles ont besoin d'eau et de minéraux qu'elles extraient du sol. Pour satisfaire ces besoins, elles ont besoin des racines qui percent dans le sol. Le travail de ces racines est de s'étendre rapidement sous terre comme un filet et d'extraire l'eau et les minéraux. Les racines, en dépit de leur structure délicate, permettent de maintenir et de fixer dans le sol des plantes qui peuvent peser jusqu'à plusieurs tonnes. Cette nature est très importante, car elle prévient les glissements de terrain et le balayement des couches supérieures fertiles par la pluie, ainsi que d'autres événements non souhaités qui peuvent affecter défavorablement la vie humaine.

Les racines ont besoin d'équipement pour tout cela. Elles n'ont pas de moteur pour fournir la puissance nécessaire au démarrage du processus d'aspiration de l'eau. Elles n'ont pas non plus d'équipement pour pomper l'eau et les minéraux jusqu'à la tige, qui se trouve à plusieurs mètres, mais elles peuvent s'étendre sur de très grandes zones et aspirer l'eau. Alors, comment font-elles ?

Comment fonctionne ce système ?

Un érable rouge typique qui pousse dans un climat humide peut perdre jusqu'à 200 litres d'eau pendant un jour chaud. Cela représente une sérieuse perte pour l'arbre. Cette eau a besoin d'être remplacée immédiatement si la plante veut survivre. Grâce au système parfait des racines que les plantes possèdent, toute goutte d'eau qui s'évapore est remplacée.31
Les racines, qui s'enfoncent dans les profondeurs de la terre, envoient l'eau et les minéraux requis par la plante aux feuilles, via la tige et les branches. L'aspiration de l'eau dans la terre, par les racines, ressemble à une technique de forage. Les extrémités des racines recherchent de l'eau jusqu'à ce qu'elles en trouvent. L'eau rentre dans les racines via une membrane externe et des cellules capillaires. Elle passe ensuite à travers les cellules jusqu'au tissu de la tige, d’où elle est transportée dans chaque partie de la plante.

Ce processus, réalisé parfaitement par la plante, est très compliqué. Tellement que tous les secrets de ce système ne sont pas encore connus, même à notre époque de technologie spatiale. L'existence de cette sorte de "réservoir pressurisé" a été découverte chez les arbres il y a 200 ans. Cependant, aucune loi n'a été découverte pour expliquer définitivement comment ce mouvement d'eau, allant à l'encontre de la gravité, se produit. Tout ce que les scientifiques ont été capables de faire sur ce sujet est d'avancer un certain nombre de théories sur ces mécanismes. Celles qui ont été démontrées par des expériences sont reconnues comme étant valides dans une certaine mesure. La conséquence de tous les efforts de ces scientifiques est la reconnaissance de la perfection de ce système de réservoir pressurisé. Une telle technologie, empaquetée dans un espace minuscule, est une des preuves du créateur de ce système. Le système de transport de l'eau dans les arbres, et tout ce qui existe dans l'univers, a été créé par Allah.

Des pousses qui contournent tous les obstacles

Une pousse qui émerge du sol ne trouve pas toujours un environnement adapté. Elle peut, par exemple, se retrouver sous l'ombre d'un rocher ou d'une grande plante. Dans une telle situation, si elle continue à grandir, elle aura du mal à exécuter la photosynthèse, car elle ne recevra pas directement la lumière du soleil. Si la pousse se trouve dans une telle situation quand elle émerge, elle change sa direction de croissance vers la source de lumière. Ce procédé, appelé phototropisme, montre que les pousses ont un système d'orientation sensible à la lumière. Quand on les compare aux animaux ou aux êtres humains, les plantes sont dans une position plus avantageuse concernant la perception de la lumière, car les êtres humains, par exemple, ne perçoivent la lumière qu'avec leurs yeux ; tandis que les plantes ont au moins trois mécanismes photorécepteurs distincts. Pour cette raison, elles ne se trompent jamais de direction. Grâce à leurs parfaits systèmes d'orientation, basé sur la lumière et la force de gravité, elles trouvent facilement leur chemin.

A côté des systèmes sensibles à la lumière, au sein des plantes, existent également des zones localisées de division cellulaire. Ces zones, appelées méristèmes, se trouvent généralement aux extrémités des racines et des pousses en cours de croissance. Si les cellules dans les zones de croissance se développent de la même manière durant la germination, cela amène la tige à pousser verticalement. Chaque plante prend forme selon la direction de croissance des cellules dans les méristèmes des racines et des pousses. Si la croissance de ces cellules est plus importante d'un côté que de l'autre, alors la tige de la plante sera inclinée d'un certain angle. Si les conditions sont appropriées, la croissance débute au même moment dans toutes les zones. La plante dirige sa tige droit vers la lumière dont elle a énormément besoin. D'un autre côté, les racines, qui fourniront l'eau et les minéraux nécessaires à la plante depuis le sol, grandissent dans la direction la plus appropriée grâce à leurs systèmes de direction sensibles à la gravité. A première vue, on pourrait penser que les racines se propagent sous la terre complètement au hasard. Alors qu'en fait, grâce à ce système sensible, les extensions des racines progressent comme des missiles, verrouillés sur leurs cibles d'une manière contrôlée.

La croissance contrôlée par ces mécanismes est différente chez toutes les plantes, car la croissance dans chaque plante a lieu en conformité avec sa propre information génétique. Pour cette raison, les taux maximum de croissance sont différents pour chaque plante. Par exemple, la lupine atteint son taux maximal au bout d'une dizaine de jours, le blé en six semaines et le hêtre après un quart de siècle.

La germination est la première étape pour qu'un corps minuscule devienne une plante avec plusieurs mètres de longueur et pesant des tonnes.

Tandis que les racines des plantes s'enfoncent sous terre, et les branches se dirigent vers le ciel, les systèmes internes (les systèmes de transport de nourriture, les systèmes reproducteurs, les hormones qui contrôlent la croissance des côtés et des extrémités de la plante et qui l'arrêtent ensuite) apparaissent tous simultanément, et il n'y a pas de retard ou d'imperfection dans aucun d'entre eux. C'est le plus important. Par exemple, lorsque les mécanismes reproducteurs se développent d'un côté, les tubes de transport (pour l'eau et la nourriture) se développent de l'autre. Autrement, ces tubes n'auraient pas d'importance pour une plante dont les mécanismes reproducteurs ne se sont pas développés. Le développement des racines serait aussi inutile. Puisqu'une telle plante ne pourrait pas produire de générations ultérieures, ces mécanismes auxiliaires ne serviraient à rien.

Il y a donc un plan dans cette création harmonieuse de l'interdépendance des plantes, qui n'a pas pu apparaître par hasard. Un développement par étapes, comme l'affirment les scientifiques évolutionnistes, est complètement hors de question.

Démontrons cela avec une simple expérience que tout le monde peut réaliser. Prenons une graine et à côté de ça quelque chose qui contient une mixture de toutes les molécules présentes dans une graine, de la même taille et du même poids, et enterrons-les à la même profondeur, et patientons un moment. Après qu'une certaine période de temps soit écoulée, qui sera différente selon les espèces, nous devrions voir que la graine que nous avons plantée a fissuré le sol et est apparue à la surface. Mais quelque soit le temps que nous attendons, l'autre substance n'apparaîtra jamais en surface. Le résultat sera le même, que nous attendions une centaine ou un millier d'années. La raison de cette différence est évidemment la conception particulière de la graine. Les gènes des plantes sont encodés avec l'information nécessaire pour ce processus. Tous les systèmes des plantes révèlent l'existence d'un choix conscient. Tous les détails montrent que les plantes n'ont pu apparaître à la suite d'évènements aléatoires, au contraire, ils montrent qu'il y a eu une intervention consciente dans l'apparition des plantes.

Cette parfaite conception est une preuve de l'existence d'un Créateur Qui connaît et crée toutes choses, jusqu’au moindre détail. La première étape de la vie des plantes, l'émergence de la graine, nous révèle clairement la nature unique de la création d’Allah, le Possesseur d'un pouvoir supérieur Qui attire notre attention sur cette vérité dans le Coran :

Voyez-vous donc ce que vous labourez ? Est-ce vous qui le faites germer ? Ou [en] sommes Nous le Germinateur ? Si Nous voulions, Nous le réduirions en débris. Et vous ne cesseriez pas de vous étonner et de crier… (Sourate al-Waqi'a, 63-65)

La graine devient une plante, Première étape : la germination

Les graines, qui ressemblent à de petits morceaux de bois sec, sont en fait les porteurs de codes génétiques qui contiennent des centaines d'informations concernant les plantes. Toute l'information relative à la plante qui sera produite plus tard par la graine, depuis les petits poils à l'extrémité de ses racines, jusqu'aux tubes à l'intérieur de sa tige, ses fleurs et les fruits qu'elle portera, se trouve à l'intérieur de la graine, dans ses moindres détails.

Après la fertilisation, la première étape pour qu'une graine devienne une fleur est la germination. La graine, attendant sous la terre, est réveillée quand les facteurs comme la chaleur, l'humidité et la lumière sont adéquats. Avant cela, elle est en état de sommeil. Quand l'heure arrive, elle se réveille et commence à pousser.

Il y a plusieurs étapes dans le processus de germination. En premier lieu, la graine doit absorber de l'eau pour que la cellule à l'intérieur d'elle soit hydratée et capable de mener une activité métabolique. Une fois que l'activité métabolique commence, les racines et la pousse commencent à grandir, et à cette étape la cellule commence à se diviser. Afin que des fonctions particulières se développent dans des tissus spécialisés, les cellules doivent se différentier. Tous ces processus nécessitent une grande quantité d'énergie.

Pour que la graine grandisse, elle a besoin de nourriture. Mais la graine a besoin d'une source préliminaire de nourriture jusqu'à ce qu'elle obtienne les minéraux requis par ses racines. Où donc la graine trouve-t-elle les nutriments dont elle a besoin pour grandir ?

La réponse à cette question repose dans la construction de la graine. Les réserves de nourriture stockées dans la graine, qui se sont formées en même temps qu'elle, durant le processus de fertilisation, sont utilisées par la graine jusqu'à ce qu'elle produise une pousse qui apparaisse au-dessus du sol. Les graines ont besoin de ces réserves de nutriments jusqu'à ce qu'elles soient capables de produire leur propre nourriture.

Quand toutes les conditions sont idéales, la germination commence. La graine extrait l'eau du sol et les cellules embryonnaires commencent à se diviser. Plus tard, l'enveloppe de la graine s'ouvre. De petites racines minuscules, le début du système des racines, apparaissent et grandissent dans le sol, vers le bas. Après le développement de ces racines minuscules, les bourgeons qui produiront la tige et les feuilles se développent.

La germination débute sous terre, puis la nouvelle petite plante s'étire vers le haut en direction de la lumière, et grandit plus fortement. Une fois que les premières feuilles se sont ouvertes, la plante commence à produire sa propre nourriture à travers la photosynthèse.

Ce que nous avons expliqué jusqu'ici sont des connaissances communes, qu’on peut avoir par observation. Le fait que les plantes émergent de graines sous la terre est familier pour nous tous. Mais pendant que la jeune pousse grandit, un vrai miracle a lieu. Ces pousses, qui ne pèsent que quelques grammes, n'ont aucune difficulté pour percer un trou à travers ce qui peut être des kilogrammes de terre au-dessus d'elles. Le seul but de ces jeunes pousses est d'émerger du sol et d'atteindre la lumière. Les plantes qui ont commencé à germer bougent leur tronc mince comme si elles étaient dans un espace vide, et se dirigent lentement vers la lumière du jour, comme s'il n'y avait pas de poids sur elles. Elles émergent du sol en présence de la force de gravité, ignorant en d'autres mots toutes les lois physiques qui s'appliquent sur elles.
La graine minuscule et ses racines d'un demi millimètre de largeur ne subissent aucun dommage du sol, qui tend normalement à pourrir les choses et à les détruire. Au contraire, elles grandissent et se développent rapidement.

Des expériences ont été menées pour arrêter les jeunes pousses qui essaient d'atteindre la lumière du jour en leur barrant la route par diverses méthodes. Les résultats furent très surprenants. Les plantes tendent des pousses suffisamment longues pour contourner tout type d'obstacle au-dessus d'elles, ou bien créent des pressions où elles reposent et arrivent encore à atteindre la lumière du jour. Pendant que les plantes grandissent, elles peuvent créer une pression considérable où elles sont. Par exemple, une pousse qui grandit dans les fissures d'une route qui vient d’être construite peut ouvrir encore plus ces fissures. En bref, elles ne tolèrent aucun obstacle lorsqu'elles se dirigent vers la lumière.

Les pousses grandissent toujours verticalement quand elles émergent du sol. En faisant cela, elles s'opposent à la force de gravité. Les racines, d'un autre côté, obéissent à la force de gravité en se dirigeant vers le bas. Cela pose la question : "Comment deux organes formés sur la même plante peuvent-ils grandir dans des directions différentes ?" Pour y répondre, Nous devons étudier quelques mécanismes des plantes.

Deux facteurs gouvernent la croissance des plantes : la lumière et la gravité. La première racine et la première pousse qui émergent de la graine possèdent des systèmes très sensibles à ces deux facteurs.

Certaines cellules dans la racine d'une plante en germination sont sensibles aux signaux gravitationnels. Dans la pousse, qui grandit vers le haut, il y a d'autres cellules, sensibles à la lumière. Cette sensibilité des cellules à la lumière et à la gravité gouverne les différentes parties de la plante à se diriger dans la bonne direction. Ces deux stimuli permettent aussi la correction de la trajectoire des racines et de la pousse si elle n'est pas totalement verticale.

Si nous examinons ce que nous avons dit jusqu'ici, nous verrons que nous sommes devant une situation extraordinaire. Les cellules qui constituent la plante commencent à grandir différemment les unes des autres, et changent de forme pour constituer les différentes parties de la plante. De plus, la pousse et les racines grandissent dans des directions opposées.
Considérons maintenant l'enfoncement dans les profondeurs du sol des racines, avec la force de gravité, en même temps que la percée vers la surface de la pousse. Le mouvement de ces structures, qui donnent l’image d'être relativement faibles, lorsqu'elles percent le sol, amène plusieurs questions à l'esprit. Qui, ou quoi, établit ce moment, c'est-à-dire le moment où les cellules commencent à se diviser, et qu'est-ce qui leur montre la direction à suivre ? Comment se fait-il que chaque cellule agisse avec la connaissance de la région dans laquelle elle doit se tenir ? Comment se fait-il qu'aucune confusion ne survienne, par exemple, pourquoi des cellules des racines ne se dirigent-elles jamais vers le haut ?

Il n'y a qu'une seule réponse à toutes ces questions. Il est clair que ce n'est pas la plante qui prend et applique cette décision, ou met en place les systèmes adéquats pour qu'aucune confusion ne survienne, et les forment dans son propre corps. Il n'est pas non plus possible que ces systèmes soient apparus par l'intervention d'autres êtres vivants. Et les cellules qui constituent la plante ne peuvent pas non plus le faire. Tous ces facteurs nous montrent que les plantes sont toutes dirigées et gouvernées par une autre force. En d'autres mots, il doit exister une intelligence supérieure qui a créé toutes les structures qu'elles possèdent, qui mène les cellules à prendre leurs décisions et leur montrent le chemin à suivre afin qu'elles accomplissent leurs fonctions. Il n'y a aucun doute que cette sagesse supérieure appartient à Allah, le Seigneur de tous les mondes.

La fourmi – un porteur embauché

Certaines graines possèdent des caractéristiques structurellement différentes de celles qui sont les plus connues. Les faits les plus surprenants émergent quand on les examine. Par exemple, prenons une graine recouverte d'un tissu gras comestible. Ce tissu huileux, qui peut sembler ordinaire au premier coup d'œil, est en fait un détail très important pour la survie de cette espèce de plante. C'est grâce à lui que les fourmis montrent un intérêt particulier envers cette plante. La multiplication de ces plantes survient grâce aux fourmis, contrairement à la plupart des espèces de plante. La plante, qui est incapable de placer ses graines sous terre, a choisi de confier cette tâche aux fourmis. Le tissu huileux qui entoure les graines est une nourriture très appréciée des fourmis, qui s'empressent de rassembler les graines et de les transporter dans leurs nids, où elles les enterrent.

On pourrait penser que le fait que les graines soient de la nourriture est la raison pour laquelle les fourmis font de tels efforts, mais c'est faux. Malgré tous les efforts entrepris par les fourmis pour transporter les graines dans leurs nids, elles ne mangent que le revêtement externe, et laissent la partie charnue interne. De cette manière, les fourmis obtiennent quelque chose à manger, et la partie de la graine qui permet la reproduction de la plante est enterrée dans le sol.28 Il serait irréaliste d'un point de vue scientifique d'affirmer que les fourmis font cela en connaissant la cause, ou que la plante a arrangé ces graines pour qu'elles possèdent des caractéristiques attrayantes pour une espèce particulière de fourmis, ou qu'elle ait planifié de vivre dans le même environnement qu'elles.

Aucun argument ne peut dire que la conscience qui a organisé cette symbiose parfaite appartient à la plante ou à la fourmi. Elle appartient au Créateur, Qui connaît toutes les propriétés de ces êtres vivants, et les a créés en harmonie totale. En d'autres mots, c'est Allah, notre Créateur, Qui leur a donné cette conscience.

A Lui tous ceux qui sont dans les cieux et la terre : tous Lui sont entièrement soumis. (Sourate ar-Rum, 26)

Des graines qui peuvent rester dans l'eau pendant 80 jours

A côté des graines qui peuvent résister à des conditions climatiques froides, d'autres possèdent des structures qui leur permettent de rester dans l'eau pendant de longues périodes. Il existe même des graines qui peuvent rester 80 jours dans l’eau, sans germer ou s'abîmer. La plus célèbre d'entre elles est la noix de coco. Pour que cette dernière puisse être transportée en toute sécurité, elle est placée dans une coquille très résistante avec tout ce qui est nécessaire pour un long voyage, une réserve de riche nourriture et une certaine quantité d'eau, est disponible à l'intérieur. A l'extérieur, elle est recouverte d'un flotteur en fibres qui la maintient à la surface de l'eau.



Le haricot de mer est une autre plante qui envoie ses graines dans l'eau. Ses graines ne sont pas aussi grandes que celles des cocotiers, mais même après avoir passé un an dans la mer, elles sont toujours viables.

La propriété la plus importante des plantes qui se reproduisent en utilisant l'eau comme moyen de transport est que les graines germent uniquement quand elles atteignent la terre ferme. C'est une situation exceptionnelle et très intéressante puisque nous savons qu'en général les graines commencent à germer dès qu'elles rentrent en contact avec l'eau. Mais cela ne s'applique pas à ces plantes particulières. A cause de la structure de leurs graines, les plantes qui dispersent leurs graines via l'eau ne respectent pas cette règle car si elles commençaient à germer au contact de l'eau, comme les autres plantes le font, elles seraient mortes depuis longtemps. Au contraire, ces plantes sont capables de survivre en raison de mécanismes adaptés aux conditions dans lesquelles elles vivent.

Toutes les plantes du monde possèdent des structures qui leur sont le mieux adaptées. Ces caractéristiques exceptionnelles amènent à l'esprit la question suivante : "Comment de telles résistances sont apparues chez les espèces de plantes qui en ont besoin ?" Prenons un exemple - le cocotier est la réponse à cette question :

1. Les graines de palmier ont besoin d'une structure résistante pour pouvoir passer du temps dans l'eau, et pour cette raison, leurs coquilles sont très solides et ont également des propriétés de résistance à l'eau.
Ce n'est pas une coïncidence !


2. Elles ont besoin de plus de nourriture pour leurs longs voyages, et la quantité exacte de nourriture nécessaire est placée à l'intérieur de cet emballage (la noix de coco).
Ce n'est pas non plus une coïncidence !

3. Elles s'ouvrent au moment où elles "savent" qu'elles sont arrivées sur la terre ferme.
En aucun cas ça ne peut être une coïncidence !

Ces graines, avec leur coquille résistante, leur réserve de nourriture, leur taille, et en bref, toutes leurs caractéristiques si particulières, ont été créées pour être résistantes sur de longues périodes, quand c'est nécessaire. Si cette structure calculée si finement, dont l'épaisseur de la coquille est mesurée précisément, et la réserve de nourriture requise était apparue sous le fait de coïncidences, la graine aurait germé avant qu'elle n'atteigne la terre, en d'autres mots, elle serait morte.

Bien sûr rien de tout ça n'arrive, grâce aux contrôles sensibles de la germination de ces graines. Il n'y a absolument aucun doute que la quantité de nourriture et d'eau dans les graines, quand elles arrivent sur la terre ferme, ainsi que toutes les précautions prises, n'ont pu apparaître par n’importe quelle intelligence ou par les capacités des graines.

Tous ces calculs et mesures précises ont été parfaitement menés par Allah, Qui créa les graines, Qui connaît tous leurs besoins et caractéristiques, et Qui possède une intelligence et un savoir infinis.

…Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. (Sourate ar-Ra'd, 8)

Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes (immobiles) et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. (Sourate al-Hijr, 19)

Les graines qui peuvent résister à toutes les conditions

En général, les cellules reproductrices des êtres vivants meurent rapidement après avoir quitté leur environnement naturel. Mais cela ne s'applique pas aux plantes. Le pollen et les graines peuvent rester en vie à des kilomètres de distance de leur plante mère. De plus, le temps écoulé après avoir quitté la plante mère n'est pas important. Certaines graines restent viables pendant des années, ou même des centaines d'années.

Le lupine, qu’on trouve dans la toundra arctique, est un exemple de graines capables de survivre pendant de longues périodes. Les graines de la plante ont besoin d'un climat chaud à certaines époques de l'année afin de germer. Quand elles sentent que la chaleur est insuffisante, même si toutes les autres conditions sont réunies, les graines n'éclatent pas, mais attendent dans le sol gelé que la température augmente. Quand l'environnement adéquat est atteint, elles commencent à pousser et germent au final, sans prendre en compte le temps passé depuis qu'elles ont quitté la plante mère. Des graines ont été retrouvées dans des fissures entre des rochers, qui ont passé des centaines d'années sans pousser et sans s'abîmer.

C'est une situation très intéressante. Que signifie le fait qu'une plante ait conscience de son environnement extérieur ? Puisque la plante n'est pas capable de le faire, considérons d'autres possibilités. Un mécanisme, à l'intérieur de la plante pourrait l'informer de la situation. La plante pourrait alors arrêter soudainement son développement, comme si un ordre avait été donné. Mais dans ce cas, comment un tel système s'est-il développé ? Est-ce que la plante a inventé ce système en y réfléchissant ? Comment a-t-elle produit les besoins techniques à l'intérieur d'elle-même ?

Bien sûr, la plante n'a pas construit ce système. Toute cette information a toujours été dans la plante, dans le code génétique, dès l'apparition de la première plante. Le lupine possède un système qui peut arrêter son développement quand il se trouve dans un environnement froid. Il est impossible qu'une telle structure soit apparue toute seule. Quelque soit la période imaginaire de formation que les évolutionnistes appellent "période évolutionniste", et quelques soient les coïncidences qui ont pu avoir lieu durant cette période, la formation d'un tel système qui informe les plantes sur la situation météo est complètement impossible.

De la même manière, les graines de la Mimosa Glomerata, stockées au sec dans un herbier, germent quand elles sont trempées dans de l'eau. Un autre exemple de plante aux graines très résistantes est l'arbre de soie (Albizia Julibrissin). Ses graines, conservées dans l'herbier du British Museum à Londres, ont germé après pas moins de 147 ans, quand elles ont été arrosées durant l'extinction d'un incendie dans l'immeuble au cours de la Deuxième Guerre Mondiale.25
Vu que les températures sont basses dans les régions de la toundra, la décomposition n'arrive que très lentement. A tel point que des graines, retrouvées dans des glaciers âgés de 10.000 ans, peuvent retourner en vie au laboratoire avec les conditions adéquates de chaleur et d'humidité.

Dans le cas des noix qui ressemblent à du bois, la substance de la graine contient une certaine quantité de nutriments entourés d'une coque. L'idée qu'il peut y avoir un thermomètre à l'intérieur, qui peut échanger de l'information avec le monde extérieur et qui pourrait avoir la capacité de décider seul, sur la base des informations qu'il reçoit, doit être considérée comme illogique, ou même "irrationnelle". Nous faisons face à une substance extraordinaire, qui ressemble à un petit bout de bois vu de l'extérieur, sans lien entre la partie intérieure et le monde extérieur, et qui, pourtant, arrive à mesurer la température de l'air et décide si la chaleur est suffisante pour son développement. C'est un morceau de bois qui possède des mécanismes parfaits, qui lui permettent de détecter les conditions défavorables qui endommageraient son développement après la germination, et qui peut arrêter son développement au moment où il sent de telles conditions défavorables, et qui continue son développement d’où il l'avait interrompu quand les températures atteignent le niveau requis.
Ce mécanisme extraordinaire dans les graines avec cette structure résistante ne peut pas être expliqué au moyen du hasard comme le font les évolutionnistes. En fait, les graines ont été créées, de telle manière à pouvoir résister à des conditions difficiles. Allah est omnipotent.
Sans aucun doute, Allah, le Seigneur de tous les mondes, nous montre des preuves de Sa création et de Sa propre existence, même dans ces petites graines :

Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres ; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent. Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différents les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi. (Sourate al-An'am, 99)

Les plantes qui dispersent leurs graines par éclatement

Le concombre méditerranéen

Quand nous examinons les méthodes employées dans le processus de dissémination, qui est extrêmement important pour la reproduction des plantes, nous nous rendons compte qu'elles sont construites sur des équilibres très délicats. Par exemple, certaines plantes, comme le concombre méditerranéen, utilisent leur propre force pour répandre leurs graines. Quand les concombres méditerranéens commencent à mûrir, ils se remplissent d'un jus visqueux. Quelque temps plus tard, la pression exercée par ce liquide est telle que l'enveloppe externe du concombre ne peut y résister et tombe à terre. Quand cela arrive, le concombre expulse son liquide comme la traînée d'un missile tiré dans l'air. Une traînée de liquide apparaît derrière le concombre et avec, des graines.

Les mécanismes sont très sensibles ; les cosses des graines se remplissent avec du liquide quand le concombre commence à être mûr, et l'explosion se déroule au moment où il est complètement mûr. Si ce système se déclenchait prématurément, l'éclatement du concombre avant que les graines ne soient formées ne servirait à rien. Une telle éventualité signifierait la fin de cette espèce de plante. Mais ce risque ne se présente pas, grâce à son minutage parfaitement calculé. L'affirmation que ces mécanismes, qui ont tous du être présents dès le début, ont évolué par changements progressifs sur des centaines, milliers ou même millions d'années, n'est pas basée sur l'intelligence, la logique ou la science.

Les cosses des graines, le liquide à l'intérieur, les graines, le mûrissement des graines doivent tous apparaître au même moment. La perpétuation ininterrompue d'un tel système, qui a fonctionné parfaitement jusqu'à aujourd'hui, nous montre qu'il a émergé au commencement dans une forme complète et sans défaut. En d'autres mots, il a été créé par Allah.
Le genêt et l'arbre "Hura"

La reproduction du genêt a lieu également avec la méthode de l'ouverture spontanée, mais de manière complètement opposée à celle du concombre méditerranéen. L'éclatement des graines du genêt ne survient pas avec une augmentation de liquide, mais avec son évaporation. Pendant que la cosse chauffe durant une journée ensoleillée, le côté exposé au soleil sèche plus vite que celui qui est à l'ombre. La cosse se fissure soudainement en deux à cause de la différence de pression entre les deux côtés, et de cette manière, les graines noires minuscules qui se trouvent à l'intérieur sont dispersées dans toutes les directions.

Une des plantes qui arrive le mieux à disperser ses graines par éclatement est l'arbre brésilien connu sous le nom de "hura". Quand l'arbre chauffe et qu'il est l'heure de disséminer ses graines, il peut les projeter sur une distance de 12 mètres. Cela représente une distance considérable pour un arbre.

Les graines hélicoptères

Les érables européens et les sycomores possèdent une structure vraiment intéressante. Ces graines sont équipées d'une aile unique qui pousse sur un seul côté. Le poids de la graine et la longueur de l'aile sont si bien équilibrés que ces graines tournoient en tombant. Les sycomores poussent souvent dans des endroits relativement isolés, et le vent peut apporter une assistance considérable aux graines. En tournant sur elles-mêmes, ces graines hélicoptères peuvent parcourir de grandes distances avec juste une simple brise.

Les graines à l'intérieur des cosses des arbres Bertholletia, qui poussent en Amérique du Sud, restent où elles sont pendant un moment après avoir atterrit sur le sol. La raison à cela est qu'elles ne possèdent aucune propriété qui attire l'attention des animaux. Elles n'ont pas d'odeur, par exemple, leur aspect extérieur n'est pas saisissant, et en plus elles sont difficiles à casser. Pour que cet arbre se reproduise, les noix, contenues dans les cosses, doivent en être extraites et enterrées sous terre.

Mais aucune de ces propriétés négatives ne posent problème au Bertholletia, car une créature qui partage le même environnement que lui et qui surmonte tous ces problèmes existe.

L'agouti, un rongeur qui vit en Amérique du Sud, sait qu'il y a de la nourriture pour lui sous cette coquille fine et sans odeur. Grâce à ses dents acérées de devant, il peut facilement découper la cosse résistante pour atteindre la graine. Il y a environ 20 noix à l'intérieur de chaque cosse, qui est plus que ce que peut manger l'agouti en une seule fois. L'agouti bourre donc les noix dans les poches de ses joues et va les enterrer dans de petits trous qu'il creuse. Bien qu'il fasse ceci pour retrouver et manger les noix plus tard, l'agouti n'a pas une mémoire parfaite et oublie la majorité des graines, ce qui produira de nouveaux arbres environ un an après. Cette harmonie n'est bien sûr pas arrivée par hasard. Ces créatures vivantes ne se sont pas découvertes l'une et l'autre par hasard. Ces créatures vivantes ont été créées. Cette complémentarité, qu’on peut observer dans d'innombrables exemples dans la nature, est le produit d'une sagesse supérieure. Allah, le Possesseur de cette sagesse supérieure, a créé les êtres vivants avec toutes ces caractéristiques et leur connexion symbiotique.

Les plantes aquatiques utilisent avec succès l'eau dans laquelle elles grandissent comme pollinisateur

Vallisnérie

Les fleurs mâles de la vallisnérie se développent dans la partie de la plante qui reste sous l'eau, puis, afin d'atteindre les plantes ayant des caractéristiques femelles, elles quittent le corps principal et flottent librement. La fleur est créée de façon qu’elle puisse facilement remonter à la surface une fois libérée. A ce point, la fleur ressemble à un bourgeon globulaire. Ses feuilles se sont refermées et elles enveloppent la fleur comme la peau d'une orange. Cette forme structurale particulière fournit une protection contre les effets négatifs de l'eau à la partie qui transporte le pollen. Quand les fleurs remontent à la surface, les pétales, qui étaient auparavant fermées, se séparent les unes des autres et se répandent à la surface de l'eau. Les organes qui portent le pollen émergent au-dessus des pétales. Elles fonctionnent alors comme des voiles miniatures, capables de bouger même avec une infime brise. Elles maintiennent aussi le pollen de la vallisnérie au-dessus de la surface de l'eau.

Quant aux fleurs de la plante femelle, elles flottent sur l'eau, à l'extrémité d'une longue tige enracinée dans le fond du lac ou de l'étang. Les feuilles de la fleur femelle s'ouvrent en surface, en formant une légère dépression qui sert à créer une attraction gravitationnelle sur la plante mâle quand elle s'approche de la plante femelle. En fait, quand la fleur mâle passe près de la femelle, elle est tirée vers elle et les deux fleurs se rencontrent. De cette manière, le pollen atteint l'organe reproducteur de la fleur femelle et la pollinisation survient.

La protection par la fleur mâle du pollen quand elle est refermée dans l'eau, sa remontée et son ouverture à la surface, et l'adoption d'une forme lui permettant de bouger confortablement sur l'eau, sont des détails qui requièrent une attention particulière. Ces caractéristiques de la fleur ressemblent à celles des canots de sauvetages utilisés à bord des bateaux, qui s'ouvrent automatiquement lorsqu'ils sont lancés dans la mer. Ces canots sont le résultat de longues recherches collectives menées par des concepteurs de produits industriels. Les défauts des premiers canots produits apparus lors des premiers tests, ont été pris en compte et éliminés, et après de nombreux tests un système qui fonctionne correctement a abouti.

Considérons ces recherches dans le contexte de la vallisnérie : contrairement aux concepteurs du canot de sauvetage, la vallisnérie n'a pas eu plus d'une opportunité. La première vallisnérie du monde n'a eu qu'un seul essai. Seule l'utilisation d'un système qui est entièrement fonctionnel au premier test peut garantir la survie des prochaines générations. Un système défectueux ne polliniserait pas la fleur femelle, et la plante disparaîtrait du monde, puisqu'elle ne serait pas capable de se multiplier. Il est donc impossible que la stratégie de pollinisation de la vallisnérie soit apparue par étapes. Cette plante a été créée dés le début avec une structure qui lui permet d'envoyer son pollen dans l'eau.

Halodule

Une autre plante aquatique qui possède une stratégie de pollinisation efficace est l'halodule, qui pousse le long des côtes sableuses des Iles Fidji. Les pollens de cette plante, qui ressemblent à de longues nouilles, se balancent sous l'eau jusqu'à la surface. Cette structure permet à l'halodule de toucher encore plus de cibles que la vallisnérie. De plus, les filaments de pollen sont recouverts de protéines et de glucides qui les rendent collant. Ils adhèrent les uns aux autres à la surface de l'eau et forment de longs radeaux. Des millions de véhicules de recherche de ce type sont transportés par la marée jusqu'aux mares peu profondes où les plantes femelles flottent. La collision de ces véhicules de recherche avec les organes reproductifs de la plante femelle à la surface de l'eau permet à la pollinisation d'avoir lieu facilement et avec succès.

Thalassia


Nous avons parlé des plantes dont le pollen est transporté à la surface de l'eau. Dans ce cas, le mouvement du pollen est en deux dimensions. Certaines espèces ont des systèmes de pollinisation qui opèrent en trois dimensions, c'est-à-dire, sous la surface.

Les stratégies de pollinisation sous-marine sont plus dures à mettre en œuvre que celles de surface, car dans une pollinisation en trois dimensions, les moindres changements dans le mouvement du pollen auront des effets considérables. Pour cette raison, il est plus difficile pour le pollen d'atteindre l'organe femelle sous l'eau qu'à la surface.

Néanmoins, la Thalassia, une plante des Caraïbes, vit en permanence sous l'eau, car elle a été créée avec une stratégie de pollinisation qui permet de surmonter ces conditions apparemment difficiles. La Thalassia relâche son pollen circulaire sous l'eau, encastré dans des fibres allongées. Elles sont transportées par les vagues et viennent se coller aux organes reproducteurs des fleurs femelles, permettant ainsi à la plante de se multiplier.

Les pollens de la Thalassia et de l'Halodule sont encastrés dans des fibres, ce qui accroît la distance que parcourent les véhicules de recherche. Il n'y a aucun doute que cette création est celle d’Allah, Qui créa les plantes aquatiques et leurs stratégies de pollinisation dans l'eau, et Qui a conscience de toute la création.

Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. "Voilà la création d'Allah. Montrez-Moi donc ce qu'ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ?" Mais les injustes sont dans un égarement évident. (Sourate Luqman, 10-11)

La pollinisation et la reproduction des plantes sous-marines

Contrairement à une croyance populaire, la reproduction au moyen de pollen n'est pas limitée aux plantes terrestres. Il existe également des plantes aquatiques qui se reproduisent par cette méthode. La première plante, vivant dans l'océan et qui se reproduit par pollinisation, appelée zostère fut découverte en 1787 par le botaniste Italien Filippo Cavolini.

La raison de la croyance que la pollinisation est limitée aux plantes terrestres était que les grains de pollen des plantes terrestres qui entrent en contact avec l'eau se fissurent et cessent de fonctionner.

Des études menées sur les plantes qui se reproduisent par pollinisation dans l'eau ont montré qu'il existe un autre sujet qui prouve que la théorie de l'évolution est invalide.

Les plantes qui dispersent leur pollen dans l'eau se retrouvent dans 31 groupes dans 11 familles différentes, et dans des lieux très différents, du nord de la Suède au sud de l'Argentine, de 40 mètres sous le niveau de la mer à 4.800 mètres de hauteur dans le lac Titicaca dans les montagnes des Andes. D'un point de vue écologique, elles vivent dans des conditions très différentes, depuis les forêts tropicales pluvieuses jusqu'aux mares saisonnières des déserts.

Les difficultés des évolutionnistes sur ce sujet proviennent de la théorie de l'évolution elle-même, selon laquelle, la pollinisation était une méthode de reproduction qui commença à être utilisée par les plantes après qu'elles aient commencé à vivre sur terre. Cependant, on connaît des plantes aquatiques qui utilisent cette méthode. Pour cette raison, les évolutionnistes ont nommé ces plantes des "plantes à fleurs qui sont retournées dans l'eau". Encore une fois, les évolutionnistes sont incapables de donner la moindre explication logique et scientifique sur le moment où les plantes sont retournées dans l'eau, les raisons qui les ont forcés à le faire, comment elles sont retournées dans l'eau, ou quelle forme avaient les espèces intermédiaires.

5 Aralık 2007 Çarşamba

Les méthodes de tromperie des plantes


Certaines plantes utilisent des méthodes de tromperie. Ces plantes n'ont pas de nectar avec lequel elles peuvent attirer les insectes, elles sont fertilisées grâce à leur utilisation de similarités avec les insectes. Une espèce d'orchidée, l'orchidée miroir, possède la forme et la couleur d'une abeille femelle afin d'attirer les abeilles, elle est même capable d'émettre un signal chimique adapté pour attirer les abeilles mâles, et produit une phéromone spéciale (un composé chimique particulier).

L'orchidée abeille est une autre plante qui imite les insectes pour assurer sa fertilisation. Le nombre d'orchidées qui emploie cette technique est assez grand, et les méthodes utilisées diffèrent les unes des autres. Certaines imitent une abeille femelle avec la tête pointant vers le haut, d'autres ont la tête qui pointe vers le bas. Par exemple, l'orchidée abeille jaune utilise cette deuxième méthode. Pour cette raison, leurs modes de fertilisation diffèrent.

Une autre espèce d'orchidée qui imite les abeilles femelles est l'orchidée dragon. La lèvre de la fleur de l'orchidée dragon imite si habilement la guêpe femelle sans ailes que seules les guêpes mâles s'y intéressent. Certains membres de la famille des orchidées réussissent à attirer des insectes jusqu'à eux, même s'ils n'ont pas de nectar à offrir. Ils attirent les guêpes mâles sur une zone de la partie basse de la fleur en imitant la guêpe femelle et en libérant une odeur attirante. La guêpe qui atterrit sur la fleur essaye de s'accoupler, et cela mènera à fixer le pollen de l'orchidée sur son corps. Grâce à cette tromperie, la guêpe dépose le pollen collé sur son corps sur une autre fleur, sur laquelle elle atterrit avec le même but.

Une autre plante qui imite les caractéristiques des animaux femelles est l'orchidée marteau. Le mécanisme de reproduction de cette orchidée, qui pousse dans les prairies sèches d'Australie du Sud, est vraiment étonnant. L'orchidée marteau ne possède qu'une seule feuille, en forme de cœur, et affiche une ressemblance totale avec la guêpe femelle. Tandis que la guêpe mâle vole, les femelles n'ont pas d'ailes et passent la plupart de leur temps dans le sol. Quand l'heure d’accouplement arrive, les femelles sortent de terre afin que les mâles les trouvent, et grimpent en haut des tiges élevées des plantes. Une fois en haut, elles libèrent leur odeur d'accouplement et attendent l'arrivée d'un mâle.

Une caractéristique spécifique des guêpes mâles est qu'elles atteignent les orchidées deux semaines avant les femelles. C'est une situation fort intéressante, car il n'y a aucune guêpe femelle aux alentours, mais seulement des orchidées qui ressemblent aux guêpes femelles et qui attendent leur fertilisation. Et quand les guêpes mâles arrivent près des orchidées, elles sentent une odeur similaire à celle émise par les guêpes femelles et qui est émise par l'orchidée. Sous l'influence de cette odeur, les guêpes mâles atterrissent sur les feuilles des orchidées. Or, la feuille des orchidées est comme un bras articulé sur une charnière élastique. Quand la guêpe mâle décolle en croyant tenir une femelle, à cause de ce bras articulé, il se met à décrire un arc de cercle, et vient cogner une sorte d'enclume qui contient des sacs de pollen. En se cognant dessus, l'insecte accroche ces sacs sur son dos. Et de cette manière, quand la guêpe va sur d'autres orchidées, le pollen collé sur elle sert à les fertiliser.11 Comme on vient de le voir, il existe un rapport harmonieux entre l'orchidée marteau et la guêpe. Cette symbiose est très importante pour la reproduction de la plante car, si le pollen n'était pas transporté par l'insecte sur une autre plante de la même espèce, la fertilisation n'aurait pas eu lieu.

Il y a bien d'autres exemples dans la nature de ce genre de relations, comme celle qui existe entre l'orchidée marteau et les guêpes. Quelque fois, des différences entre les fleurs peuvent être la raison d'une telle relation. Par exemple, il est très facile pour certains insectes d'entrer dans certaines fleurs, car la partie de la fleur où le pollen repose est ouverte, et les insectes et les abeilles peuvent facilement entrer dans ces zones et atteindre le pollen. Certaines plantes ont un accès à leur nectar qui est d'une taille spécifique qui ne laisse entrer que certains insectes. Par exemple, dans certaines situations, les abeilles se frayent un chemin à travers ces trous afin d'atteindre le nectar dans la fleur. Il est très difficile, voire impossible, aux autres êtres vivants de réaliser ce que l'abeille fait si facilement.

Les abeilles et d'autres insectes, d'un autre côté, sont incapables de fertiliser les fleurs avec de longs tubes corollaires (pétales). Seuls les insectes possédant des langues allongées, comme les papillons, peuvent fertiliser ces fleurs.

De tous ces exemples, on peut voir qu’une totale et parfaite harmonie existe entres les insectes, dont le corps est parfaitement adapté à celui des plantes, et les plantes elles-mêmes.

Il est impossible que la réciprocité d'une telle relation "clé et serrure" soit apparue par hasard, comme le réclament les évolutionnistes. Car s'attendre à ce que cela survienne par le fait du hasard contredit la logique même de la théorie de l'évolution. Selon les affirmations des évolutionnistes à propos de la sélection naturelle, une forme de vie qui n'est pas adaptée à son environnement doit soit développer de nouveaux mécanismes en elle, soit disparaître lentement. Dans cette situation, selon les mécanismes de la sélection naturelle, ces plantes, incapables d'être fertilisées par des insectes en raison de la structure particulière de leurs fleurs, auraient du disparaître, ou la forme de leurs fleurs aurait du changer. Et de la même manière, les insectes qui ne peuvent fertiliser que ces fleurs à cause de la structure de leur bouche, aurait du disparaître par manque de nourriture, ou la structure de leur organe qu'ils utilisent pour se nourrir aurait du se transformer.

Mais lorsqu’on observe les plantes aux longs tubes corollaires, ou d'autres plantes, on voit qu'elles n'ont développé aucune adaptation, changements ou d'autres mécanismes supplémentaires. Aucune adaptation n'a été observée chez les créatures vivantes comme les papillons.

Ces fleurs, qui bénéficient d'une relation symbiotique avec les pollinisateurs qui les fertilisent, poursuivent leur vie depuis de nombreuses années, jusqu'aujourd'hui.

Ce qui a été expliqué jusqu'ici est un résumé des méthodes employées par différentes espèces de plantes pour survivre à travers les générations. Vous trouverez tous ces détails dans tout livre de biologie, mais ces mêmes sources sont incapables de fournir une explication satisfaisante aux raisons qui font que des plantes emploient ces processus de dissémination du pollen, car dans chacun de ces processus, des caractéristiques telles que la pensée, le raisonnement, des prises de décision et des calculs - que nous ne pouvons pas attribuer aux plantes - sont évidentes : nous savons tous qu'une plante n'a pas la conscience d'accomplir de telles activités. Imaginez le scénario si nous disions qu'une plante exécute tous ces processus de sa propre volonté :

La plante "calcule" que sa structure aérodynamique est adaptée à la dissémination du pollen par le vent, et chaque génération suivante emploie la même méthode. D'autres "comprennent" qu'elles ne pourront pas utiliser le vent efficacement et, pour cette raison, utilisent les insectes pour transporter leur pollen. Elles "savent" qu'elles doivent attirer des insectes à elles afin de se multiplier, et essaient différentes méthodes. Elles identifient ce que les insectes aiment. Après avoir trouvé quels nectars et odeurs sont efficaces, elles produisent ces odeurs par divers procédés chimiques et les libèrent au moment approprié. Elles identifient le goût dans le nectar que les insectes trouveront agréable, ainsi que les substances qui le composent, et les produisent d'elles-mêmes. Si l'odeur et le nectar ne sont pas suffisants pour attirer l'attention des insectes à elles, elles décident d'utiliser une autre méthode et réalisent des "imitations trompeuses". De plus, elles "calculent" le volume de pollen qui atteindra une autre plante de la même espèce et aussi la distance qu'il parcourra, en se basant sur ces calculs, elles commencent la production dans les quantités les plus adaptées et au moment le plus approprié. Elles "réfléchissent" aux possibilités qui empêcheraient le pollen d'atteindre sa destination et "prennent des précautions" contre elles.

Bien sûr, un tel scénario ne peut en aucun cas être la réalité : en fait, ce scénario brise toutes les règles de la logique. Aucune des stratégies mentionnées ci-dessus ne peut être inventée par une plante ordinaire, car une plante ne peut pas raisonner, ni peut calculer le temps, ni peut déterminer les tailles et les formes, ni peut calculer la force et la direction du vent, ni peut déterminer de quels types de techniques elle aura besoin pour la fertilisation, ni peut penser qu'elle doit attirer un insecte qu'elle n'a jamais vu, de plus, elle ne peut décider quelles méthodes elles devra utiliser pour réaliser la moindre de ces choses.

Quelque soit le nombre de détails, la direction par laquelle le sujet est approché, et la logique employée, la conclusion qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans la relation entre les plantes et les animaux ne changera pas.

Ces êtres vivants ont été créés en harmonie les uns avec les autres. Ce système sans défaut de bénéfice mutuel nous montre que la force qui a créée à la fois les fleurs et les insectes connaît ces deux types d'êtres vivants, et est consciente de leurs besoins, et les a créés pour être complémentaire avec l'autre. Ces êtres vivants sont l’œuvre du Seigneur de tous les mondes, Allah, Qui les connaît très bien, et Qui connaît toute chose. Elles sont chargées de représenter la grandeur d’Allah, Son suprême pouvoir et Son art parfait aux hommes.

Une plante n'a pas la conscience de sa propre existence, ni des fonctions miraculeuses qu'elle accomplit, car elle est sous le contrôle d’Allah, qui planifia chaque caractéristique, qui créa tout dans l'univers, et qui continue à créer à tout instant. Cette vérité nous est annoncée par Allah dans le Coran :

… et l'herbe et les arbres se prosternent (devant Lui). (Sourate ar-Rahman, 6)

Les méthodes utilisées par les plantes : la couleur, la forme et l'odeur






En plus d'informer les pollinisateurs de la présence de fleurs, la couleur aide également pour annoncer leur nectar. Quand un pollinisateur approche, la fleur envoie des signaux stimulants, comme l'odeur, pour montrer à l'insecte le chemin jusqu'au lieu du nectar. Les motifs colorés des fleurs dirigent le pollinisateur vers le centre où le nectar est situé, et permet ainsi la fertilisation.6
Les plantes connaissent aussi la fonction de guide des couleurs qu'elles possèdent. En fait, elles trompent les animaux en utilisant consciemment cette particularité.

Certaines plantes, n'ayant pas de nectar, utilisent les caractéristiques des couleurs des fleurs qui produisent du nectar pour attirer les insectes. Un très bon exemple est la céphalanthère rouge, une espèce d'orchidée, et la campanule bleue qui poussent dans des régions forestières sous le climat méditerranéen. Tandis que la campanule produit un nectar qui est très attirant pour les abeilles, la céphalanthère rouge ne possède pas les capacités de le faire, mais c'est la même abeille sauvage, connue localement sous le nom d"abeille coupeuse de feuilles", qui exécute la fertilisation de ces deux plantes totalement différentes. Pendant que l'abeille coupeuse de feuilles fertilise les campanules bleues, elle ressent le besoin de fertiliser également la céphalanthère rouge. Ce comportement des abeilles fertilisant des plantes sans nectar a attiré l'attention des scientifiques, et ils ont cherché la raison d'un tel comportement.

La réponse à cette question a pu avoir lieu grâce au résultat de recherches menées avec un appareil appelé "spectrophotomètre" : On a compris que les abeilles coupeuses de feuilles sont incapables de distinguer les longueurs d'onde de la lumière reflétée par ces deux fleurs différentes. En d'autres mots, bien que l'être humain parvienne à distinguer les longueurs d'ondes de la lumière reflétée par la campanule bleue et la céphalanthère rouge puisqu’on voit la différence de couleur entre ces fleurs, les abeilles sauvages ne peuvent pas voir la différence. La couleur est un facteur important pour les pollinisateurs, et l'abeille, qui se pose sur la campanule bleue, qui émet du pollen, visite et fertilise également la céphalanthère rouge qui pousse à côté, qu'elle voit de la même couleur. Ainsi, cette orchidée se perpétue à travers les générations grâce à sa "ressemblance cachée" avec la campanule bleue.

Certaines espèces de plantes annoncent en réalité le mérite de leur pollen en changeant la couleur de leurs fleurs. En voici un exemple :
Dans une lettre, le naturaliste Fritz Muller discute d'une plante appelée Lantana, qui pousse dans les forêts brésiliennes :
Nous avons ici une Lantana dont les fleurs durent trois jours, et qui sont jaunes le premier jour, oranges le second, et violettes le troisième. Cette plante est visitée par divers papillons. D’après ce que j’ai vu, les fleurs violettes ne sont jamais touchées. Certaines espèces insèrent leur proboscis (leur bouche) dans les fleurs jaunes et oranges, d'autres… exclusivement dans les fleurs jaunes du premier jour. C'est, je pense, un cas intéressant. Pour les fleurs qui tombent à la fin du premier jour, l'inflorescence (les fleurs au sommet des tiges) serait moins frappante, si elles ne changeaient pas aussi souvent de couleur, cela serait moins frappant, si elles ne changeaient pas de couleur, elles seraient perdus au cours du temps par les papillons qui inséreraient leur proboscis dans des fleurs déjà fertilisées.

Comme Muller l'a observé, la couleur changeante des fleurs est à la fois dans l'intérêt de la plante et du pollinisateur. Les plantes dont les fleurs changent de couleur offrent aux agents fertilisant une grande quantité de nectar quand les fleurs sont jeunes. Au fur et à mesure que les fleurs vieillissent, elles ne changent pas uniquement de couleur, mais elles contiennent aussi moins de nectar. En interprétant correctement les changements de couleur, les pollinisateurs économisent de l'énergie et ne visitent pas les plantes qui ont peu ou n’ont pas de nectar.

Une autre méthode utilisée par les plantes pour attirer les oiseaux ou les insectes est l'odeur libérée par leurs fleurs. Les odeurs, qui sont agréables pour nous, servent en fait à attirer les insectes. Le parfum libéré par les fleurs a la propriété de montrer le chemin aux insectes des alentours. Quand un insecte sent l'odeur, il réalise qu'il y a un délicieux nectar entreposé tout près de lui. Il se dirige alors droit vers la source de cette odeur. Quand il atteint la fleur, il essaye d'atteindre le nectar et le pollen se colle à lui. Le même insecte laissera aussi derrière lui le pollen collé qui vient de la fleur sur laquelle il s'est posé, et mènera ainsi le processus de fertilisation. Il n'est même pas conscient du travail important qu'il effectue. Son seul but est d'atteindre le nectar qu'il sent.

Les pollinisateurs en service

Certaines espèces de plantes se reproduisent en ayant leur pollen transporté par des insectes, des oiseaux, des abeilles et des papillons.

Le lien existant entre les plantes, qui autorisent des animaux à disperser leur pollen, et les animaux qui accomplissent cette tâche, stupéfait les observateurs. Car afin de mettre en place et de perpétuer ce système d'échanges symbiotiques, ces créatures vivantes s'attirent et s'influencent de façon extrêmement habile. On pensait généralement que dans leurs relations avec les animaux, les plantes ne jouaient qu'un petit rôle. Au contraire, des recherches ont eu des résultats contraires à cette opinion. Les plantes, qui jouent un rôle très actif, influencent directement les schémas comportementaux des animaux. Elles mettent en place des stratégies avec lesquelles elles dirigent les animaux qui transporteront leur pollen.

Par exemple, la couleur des plantes indique aux oiseaux et à d'autres animaux quels fruits sont mûrs et prêts à la dissémination. La quantité de nectar présent, en relation avec la couleur des fleurs, augmente la possibilité de fertilisation en encourageant les pollinisateurs à rester plus longtemps sur la plante et des odeurs florales spécifiques attirent les bons pollinisateurs au même moment.

Les plantes utilisent parfois des tromperies pour initier le processus de transport du pollen. L'animal qui doit transporter le pollen tombe généralement dans un piège posé par la plante, et ainsi elle atteint son but.

Les pollens visant leur cible

Pour mieux comprendre les caractéristiques surprenantes des plantes qui sont fertilisées par le vent, prenons un autre exemple :

Les missiles doivent suivre une trajectoire prédéterminée pour atteindre leur cible. Pour cette raison, des calculs très précis doivent être effectués pour le programmer. Par exemple, les caractéristiques du missile, la capacité de son moteur et sa vitesse de vol, ainsi que les renseignements sur les conditions météo, comme la densité de l'air, doivent être pris en compte. Il faut aussi connaître exactement la structure de la zone cible et les conditions actuelles à cet endroit. Tous ces facteurs doivent être mesurés avec une grande précision. Autrement, le missile n'aura pas la bonne trajectoire et ratera sa cible. Pour qu'un missile parvienne à toucher sa cible, plusieurs ingénieurs doivent travailler ensemble et réfléchir au moindre détail. Il est clair que la visée et la frappe de la cible ne peuvent réussir que grâce au travail d'équipe, à des calculs précis et à une technologie supérieure.

Le système de reproduction des cônes ressemble au missile visant sa cible, car tout est planifié avec précision à l'avance, avec des réglages très sensibles. Beaucoup de détails, comme la direction des courants d'air, les différentes épaisseurs des cônes, la forme de leurs écailles, ont été pris en compte et les plans de la reproduction ont été construit sur la base de ces informations.

L'existence de structures aussi complexes chez les plantes pose la question de l'apparition de ces mécanismes. Répondons à cette question avec une autre. Est-ce que la structure des cônes peut être le résultat du hasard ?

Le système placé dans les missiles est le résultat de longues années de recherches et de travail difficile, par des ingénieurs intelligents, savants et experts dans leur domaine. Les structures complexes des cônes, qui ont pratiquement le même système que les missiles, ont été conçues de la même manière. Affirmer qu'un missile puisse apparaître par hasard et qu'il puisse toucher une cible en suivant une trajectoire aléatoire est aussi illogique que d'affirmer que les mouvements extraordinaires du pollen, visant des cibles de la même manière, et la structure détaillée des cônes, aient pu apparaître par le fait de coïncidences.

Bien sûr, il est impossible que des pollens puissent avoir la connaissance et la capacité de trouver leur chemin au cours de leur voyage. Le pollen n'est qu'une collection de cellules. En allant encore plus loin, on trouve que ce n'est qu'un arrangement d'atomes inconscients. Il n'y aucun doute que la possession par le cône d'un système constitué d'autant d'informations sur la fertilisation est le résultat de sa création parfaite par Allah, le Sage et le Tout-Puissant.

Un autre point important concernant la fertilisation des pins est le contrôle du vent. Le vent accomplit de telles tâches de transport d'une manière aussi parfaite que ceci est sans aucun doute dû à Allah, le Seigneur de tous les mondes, Qui dirige tout dans les cieux et sur la terre. Allah mentionne cela dans un verset :

Et Nous envoyons les vents fécondants… (Sourate al-Hijr, 22)

Toutes les plantes du monde, sans exception, accomplissent de telles opérations. Chaque espèce sait ce qu'elle doit faire depuis qu'elle est apparue. Cet événement, qui se produit avec l'assistance du vent, se reproduit depuis des millions d'années sans difficulté, même s’il est basé sur des probabilités très faibles. Comme on vient de le voir, tout arrive au bon endroit et au bon moment, car chacun de ces mécanismes travaille en union avec tous les autres. Si un de ces mécanismes est absent, cela signifierait la fin de l'espèce.

Il est évident que ces systèmes, qui n'ont aucune intelligence, volonté, ou conscience de soi, ne jouent aucun rôle, en partie ou globalement, dans ces événements incroyables ordonnés et créés par Allah, le Possesseur de la connaissance et du pouvoir infinis, Qui contrôle tout à chaque seconde et a tout planifié jusqu'au moindre détail. L'apparition de chaque chose vivante et inerte, ainsi que chaque événement, résulte de la création d’Allah Qui révèle ce secret dans ce verset saint :

C'est Allah Qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu’Allah est en vérité omnipotent et qu’Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir. (Sourate at-Talaq, 12)

Pour illustrer ce point, imaginons que nous apercevions un outil technologique, une usine ou une construction sans défaut, chacun de leurs détails a été planifié par avance : nous savons que toutes ces choses ont eu un concepteur, qu'ils ont été fabriqués par des savants et qu'un contrôle a eu lieu à chaque étape de leur fabrication. Personne ne peut se lever et clamer que ces choses sont apparues seules au fil du temps. Nous apprécions, respectons et faisons l'éloge de l'intelligence de ceux qui les ont conçus et de ce que leurs compétences ont produites.

Tous les êtres vivants ont été créés avec des systèmes planifiés jusqu'au moindre détail et qui dépendent d'équilibres extrêmement délicats. Nous voyons cela partout autour de nous. Il n'y a aucun doute sur le fait que c'est Allah Qui est digne de louanges, Lui Qui a créé toutes les créatures vivantes avec toutes leurs capacités. Comme tout ce qui existe dans le monde, les plantes entretiennent leur existence grâce aux systèmes créés spécialement par Allah, en d'autres mots elles sont sous Son contrôle :

A Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est le Seul Qui Se suffit à Lui-même et Qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64)

C'est Lui Qui détient les clefs de l'inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et par une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. (Sourate al-An'am, 59)