10 Aralık 2007 Pazartesi

Les plantes aquatiques utilisent avec succès l'eau dans laquelle elles grandissent comme pollinisateur

Vallisnérie

Les fleurs mâles de la vallisnérie se développent dans la partie de la plante qui reste sous l'eau, puis, afin d'atteindre les plantes ayant des caractéristiques femelles, elles quittent le corps principal et flottent librement. La fleur est créée de façon qu’elle puisse facilement remonter à la surface une fois libérée. A ce point, la fleur ressemble à un bourgeon globulaire. Ses feuilles se sont refermées et elles enveloppent la fleur comme la peau d'une orange. Cette forme structurale particulière fournit une protection contre les effets négatifs de l'eau à la partie qui transporte le pollen. Quand les fleurs remontent à la surface, les pétales, qui étaient auparavant fermées, se séparent les unes des autres et se répandent à la surface de l'eau. Les organes qui portent le pollen émergent au-dessus des pétales. Elles fonctionnent alors comme des voiles miniatures, capables de bouger même avec une infime brise. Elles maintiennent aussi le pollen de la vallisnérie au-dessus de la surface de l'eau.

Quant aux fleurs de la plante femelle, elles flottent sur l'eau, à l'extrémité d'une longue tige enracinée dans le fond du lac ou de l'étang. Les feuilles de la fleur femelle s'ouvrent en surface, en formant une légère dépression qui sert à créer une attraction gravitationnelle sur la plante mâle quand elle s'approche de la plante femelle. En fait, quand la fleur mâle passe près de la femelle, elle est tirée vers elle et les deux fleurs se rencontrent. De cette manière, le pollen atteint l'organe reproducteur de la fleur femelle et la pollinisation survient.

La protection par la fleur mâle du pollen quand elle est refermée dans l'eau, sa remontée et son ouverture à la surface, et l'adoption d'une forme lui permettant de bouger confortablement sur l'eau, sont des détails qui requièrent une attention particulière. Ces caractéristiques de la fleur ressemblent à celles des canots de sauvetages utilisés à bord des bateaux, qui s'ouvrent automatiquement lorsqu'ils sont lancés dans la mer. Ces canots sont le résultat de longues recherches collectives menées par des concepteurs de produits industriels. Les défauts des premiers canots produits apparus lors des premiers tests, ont été pris en compte et éliminés, et après de nombreux tests un système qui fonctionne correctement a abouti.

Considérons ces recherches dans le contexte de la vallisnérie : contrairement aux concepteurs du canot de sauvetage, la vallisnérie n'a pas eu plus d'une opportunité. La première vallisnérie du monde n'a eu qu'un seul essai. Seule l'utilisation d'un système qui est entièrement fonctionnel au premier test peut garantir la survie des prochaines générations. Un système défectueux ne polliniserait pas la fleur femelle, et la plante disparaîtrait du monde, puisqu'elle ne serait pas capable de se multiplier. Il est donc impossible que la stratégie de pollinisation de la vallisnérie soit apparue par étapes. Cette plante a été créée dés le début avec une structure qui lui permet d'envoyer son pollen dans l'eau.

Halodule

Une autre plante aquatique qui possède une stratégie de pollinisation efficace est l'halodule, qui pousse le long des côtes sableuses des Iles Fidji. Les pollens de cette plante, qui ressemblent à de longues nouilles, se balancent sous l'eau jusqu'à la surface. Cette structure permet à l'halodule de toucher encore plus de cibles que la vallisnérie. De plus, les filaments de pollen sont recouverts de protéines et de glucides qui les rendent collant. Ils adhèrent les uns aux autres à la surface de l'eau et forment de longs radeaux. Des millions de véhicules de recherche de ce type sont transportés par la marée jusqu'aux mares peu profondes où les plantes femelles flottent. La collision de ces véhicules de recherche avec les organes reproductifs de la plante femelle à la surface de l'eau permet à la pollinisation d'avoir lieu facilement et avec succès.

Thalassia


Nous avons parlé des plantes dont le pollen est transporté à la surface de l'eau. Dans ce cas, le mouvement du pollen est en deux dimensions. Certaines espèces ont des systèmes de pollinisation qui opèrent en trois dimensions, c'est-à-dire, sous la surface.

Les stratégies de pollinisation sous-marine sont plus dures à mettre en œuvre que celles de surface, car dans une pollinisation en trois dimensions, les moindres changements dans le mouvement du pollen auront des effets considérables. Pour cette raison, il est plus difficile pour le pollen d'atteindre l'organe femelle sous l'eau qu'à la surface.

Néanmoins, la Thalassia, une plante des Caraïbes, vit en permanence sous l'eau, car elle a été créée avec une stratégie de pollinisation qui permet de surmonter ces conditions apparemment difficiles. La Thalassia relâche son pollen circulaire sous l'eau, encastré dans des fibres allongées. Elles sont transportées par les vagues et viennent se coller aux organes reproducteurs des fleurs femelles, permettant ainsi à la plante de se multiplier.

Les pollens de la Thalassia et de l'Halodule sont encastrés dans des fibres, ce qui accroît la distance que parcourent les véhicules de recherche. Il n'y a aucun doute que cette création est celle d’Allah, Qui créa les plantes aquatiques et leurs stratégies de pollinisation dans l'eau, et Qui a conscience de toute la création.

Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. "Voilà la création d'Allah. Montrez-Moi donc ce qu'ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ?" Mais les injustes sont dans un égarement évident. (Sourate Luqman, 10-11)