5 Aralık 2007 Çarşamba

Les méthodes de tromperie des plantes


Certaines plantes utilisent des méthodes de tromperie. Ces plantes n'ont pas de nectar avec lequel elles peuvent attirer les insectes, elles sont fertilisées grâce à leur utilisation de similarités avec les insectes. Une espèce d'orchidée, l'orchidée miroir, possède la forme et la couleur d'une abeille femelle afin d'attirer les abeilles, elle est même capable d'émettre un signal chimique adapté pour attirer les abeilles mâles, et produit une phéromone spéciale (un composé chimique particulier).

L'orchidée abeille est une autre plante qui imite les insectes pour assurer sa fertilisation. Le nombre d'orchidées qui emploie cette technique est assez grand, et les méthodes utilisées diffèrent les unes des autres. Certaines imitent une abeille femelle avec la tête pointant vers le haut, d'autres ont la tête qui pointe vers le bas. Par exemple, l'orchidée abeille jaune utilise cette deuxième méthode. Pour cette raison, leurs modes de fertilisation diffèrent.

Une autre espèce d'orchidée qui imite les abeilles femelles est l'orchidée dragon. La lèvre de la fleur de l'orchidée dragon imite si habilement la guêpe femelle sans ailes que seules les guêpes mâles s'y intéressent. Certains membres de la famille des orchidées réussissent à attirer des insectes jusqu'à eux, même s'ils n'ont pas de nectar à offrir. Ils attirent les guêpes mâles sur une zone de la partie basse de la fleur en imitant la guêpe femelle et en libérant une odeur attirante. La guêpe qui atterrit sur la fleur essaye de s'accoupler, et cela mènera à fixer le pollen de l'orchidée sur son corps. Grâce à cette tromperie, la guêpe dépose le pollen collé sur son corps sur une autre fleur, sur laquelle elle atterrit avec le même but.

Une autre plante qui imite les caractéristiques des animaux femelles est l'orchidée marteau. Le mécanisme de reproduction de cette orchidée, qui pousse dans les prairies sèches d'Australie du Sud, est vraiment étonnant. L'orchidée marteau ne possède qu'une seule feuille, en forme de cœur, et affiche une ressemblance totale avec la guêpe femelle. Tandis que la guêpe mâle vole, les femelles n'ont pas d'ailes et passent la plupart de leur temps dans le sol. Quand l'heure d’accouplement arrive, les femelles sortent de terre afin que les mâles les trouvent, et grimpent en haut des tiges élevées des plantes. Une fois en haut, elles libèrent leur odeur d'accouplement et attendent l'arrivée d'un mâle.

Une caractéristique spécifique des guêpes mâles est qu'elles atteignent les orchidées deux semaines avant les femelles. C'est une situation fort intéressante, car il n'y a aucune guêpe femelle aux alentours, mais seulement des orchidées qui ressemblent aux guêpes femelles et qui attendent leur fertilisation. Et quand les guêpes mâles arrivent près des orchidées, elles sentent une odeur similaire à celle émise par les guêpes femelles et qui est émise par l'orchidée. Sous l'influence de cette odeur, les guêpes mâles atterrissent sur les feuilles des orchidées. Or, la feuille des orchidées est comme un bras articulé sur une charnière élastique. Quand la guêpe mâle décolle en croyant tenir une femelle, à cause de ce bras articulé, il se met à décrire un arc de cercle, et vient cogner une sorte d'enclume qui contient des sacs de pollen. En se cognant dessus, l'insecte accroche ces sacs sur son dos. Et de cette manière, quand la guêpe va sur d'autres orchidées, le pollen collé sur elle sert à les fertiliser.11 Comme on vient de le voir, il existe un rapport harmonieux entre l'orchidée marteau et la guêpe. Cette symbiose est très importante pour la reproduction de la plante car, si le pollen n'était pas transporté par l'insecte sur une autre plante de la même espèce, la fertilisation n'aurait pas eu lieu.

Il y a bien d'autres exemples dans la nature de ce genre de relations, comme celle qui existe entre l'orchidée marteau et les guêpes. Quelque fois, des différences entre les fleurs peuvent être la raison d'une telle relation. Par exemple, il est très facile pour certains insectes d'entrer dans certaines fleurs, car la partie de la fleur où le pollen repose est ouverte, et les insectes et les abeilles peuvent facilement entrer dans ces zones et atteindre le pollen. Certaines plantes ont un accès à leur nectar qui est d'une taille spécifique qui ne laisse entrer que certains insectes. Par exemple, dans certaines situations, les abeilles se frayent un chemin à travers ces trous afin d'atteindre le nectar dans la fleur. Il est très difficile, voire impossible, aux autres êtres vivants de réaliser ce que l'abeille fait si facilement.

Les abeilles et d'autres insectes, d'un autre côté, sont incapables de fertiliser les fleurs avec de longs tubes corollaires (pétales). Seuls les insectes possédant des langues allongées, comme les papillons, peuvent fertiliser ces fleurs.

De tous ces exemples, on peut voir qu’une totale et parfaite harmonie existe entres les insectes, dont le corps est parfaitement adapté à celui des plantes, et les plantes elles-mêmes.

Il est impossible que la réciprocité d'une telle relation "clé et serrure" soit apparue par hasard, comme le réclament les évolutionnistes. Car s'attendre à ce que cela survienne par le fait du hasard contredit la logique même de la théorie de l'évolution. Selon les affirmations des évolutionnistes à propos de la sélection naturelle, une forme de vie qui n'est pas adaptée à son environnement doit soit développer de nouveaux mécanismes en elle, soit disparaître lentement. Dans cette situation, selon les mécanismes de la sélection naturelle, ces plantes, incapables d'être fertilisées par des insectes en raison de la structure particulière de leurs fleurs, auraient du disparaître, ou la forme de leurs fleurs aurait du changer. Et de la même manière, les insectes qui ne peuvent fertiliser que ces fleurs à cause de la structure de leur bouche, aurait du disparaître par manque de nourriture, ou la structure de leur organe qu'ils utilisent pour se nourrir aurait du se transformer.

Mais lorsqu’on observe les plantes aux longs tubes corollaires, ou d'autres plantes, on voit qu'elles n'ont développé aucune adaptation, changements ou d'autres mécanismes supplémentaires. Aucune adaptation n'a été observée chez les créatures vivantes comme les papillons.

Ces fleurs, qui bénéficient d'une relation symbiotique avec les pollinisateurs qui les fertilisent, poursuivent leur vie depuis de nombreuses années, jusqu'aujourd'hui.

Ce qui a été expliqué jusqu'ici est un résumé des méthodes employées par différentes espèces de plantes pour survivre à travers les générations. Vous trouverez tous ces détails dans tout livre de biologie, mais ces mêmes sources sont incapables de fournir une explication satisfaisante aux raisons qui font que des plantes emploient ces processus de dissémination du pollen, car dans chacun de ces processus, des caractéristiques telles que la pensée, le raisonnement, des prises de décision et des calculs - que nous ne pouvons pas attribuer aux plantes - sont évidentes : nous savons tous qu'une plante n'a pas la conscience d'accomplir de telles activités. Imaginez le scénario si nous disions qu'une plante exécute tous ces processus de sa propre volonté :

La plante "calcule" que sa structure aérodynamique est adaptée à la dissémination du pollen par le vent, et chaque génération suivante emploie la même méthode. D'autres "comprennent" qu'elles ne pourront pas utiliser le vent efficacement et, pour cette raison, utilisent les insectes pour transporter leur pollen. Elles "savent" qu'elles doivent attirer des insectes à elles afin de se multiplier, et essaient différentes méthodes. Elles identifient ce que les insectes aiment. Après avoir trouvé quels nectars et odeurs sont efficaces, elles produisent ces odeurs par divers procédés chimiques et les libèrent au moment approprié. Elles identifient le goût dans le nectar que les insectes trouveront agréable, ainsi que les substances qui le composent, et les produisent d'elles-mêmes. Si l'odeur et le nectar ne sont pas suffisants pour attirer l'attention des insectes à elles, elles décident d'utiliser une autre méthode et réalisent des "imitations trompeuses". De plus, elles "calculent" le volume de pollen qui atteindra une autre plante de la même espèce et aussi la distance qu'il parcourra, en se basant sur ces calculs, elles commencent la production dans les quantités les plus adaptées et au moment le plus approprié. Elles "réfléchissent" aux possibilités qui empêcheraient le pollen d'atteindre sa destination et "prennent des précautions" contre elles.

Bien sûr, un tel scénario ne peut en aucun cas être la réalité : en fait, ce scénario brise toutes les règles de la logique. Aucune des stratégies mentionnées ci-dessus ne peut être inventée par une plante ordinaire, car une plante ne peut pas raisonner, ni peut calculer le temps, ni peut déterminer les tailles et les formes, ni peut calculer la force et la direction du vent, ni peut déterminer de quels types de techniques elle aura besoin pour la fertilisation, ni peut penser qu'elle doit attirer un insecte qu'elle n'a jamais vu, de plus, elle ne peut décider quelles méthodes elles devra utiliser pour réaliser la moindre de ces choses.

Quelque soit le nombre de détails, la direction par laquelle le sujet est approché, et la logique employée, la conclusion qu'il y a quelque chose d'extraordinaire dans la relation entre les plantes et les animaux ne changera pas.

Ces êtres vivants ont été créés en harmonie les uns avec les autres. Ce système sans défaut de bénéfice mutuel nous montre que la force qui a créée à la fois les fleurs et les insectes connaît ces deux types d'êtres vivants, et est consciente de leurs besoins, et les a créés pour être complémentaire avec l'autre. Ces êtres vivants sont l’œuvre du Seigneur de tous les mondes, Allah, Qui les connaît très bien, et Qui connaît toute chose. Elles sont chargées de représenter la grandeur d’Allah, Son suprême pouvoir et Son art parfait aux hommes.

Une plante n'a pas la conscience de sa propre existence, ni des fonctions miraculeuses qu'elle accomplit, car elle est sous le contrôle d’Allah, qui planifia chaque caractéristique, qui créa tout dans l'univers, et qui continue à créer à tout instant. Cette vérité nous est annoncée par Allah dans le Coran :

… et l'herbe et les arbres se prosternent (devant Lui). (Sourate ar-Rahman, 6)